Environnement

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Réglementation sur les plantations, entretien et élagage des haies et des arbres

Voici un petit rappel de la réglementation qui vous permettra d’y voir plus clair sur la réglementation qui entoure l'entretien de vos haies et de votre jardin.
Vous pouvez faire pousser des arbres et plantations librement dans votre jardin. Toutefois, certaines règles de distance sont à respecter à proximité de la propriété de votre voisin. L'entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété ainsi que la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

Règles générales :

Si vous souhaitez planter un arbre en limite de propriété et qu'aucune règle spécifique ne s'applique localement, les distances à respecter par rapport au terrain voisin varient selon la hauteur de votre plantation :
-inférieure ou égale à 2 mètres : distance minimale de 0,5 mètre à respecter en limite de propriété
-supérieure à 2 mètres : distance minimale de 2 mètres

Mode de calcul :
La distance est mesurée à partir du milieu du tronc de l'arbre. La hauteur de la plantation est mesurée depuis le sol jusqu'à la cime de l'arbre. (Articles 653 à 673 du code civil)
Sanction :
Si les plantations de votre voisin ne respectent pas les distances légales, vous pouvez exiger qu'elles soient arrachées ou réduites à la hauteur légale, à moins que les plantations existent depuis au moins 30 ans. En cas de refus, vous pouvez saisir le tribunal d'instance.
Entretien :
Plantations mitoyennes
Si vous êtes copropriétaire avec votre voisin d'une plantation mitoyenne (haie ou arbre), chacun peut la détruire jusqu'à la limite de sa propriété, à charge de construire un mur sur cette limite.
Autre cas
La coupe des branches des arbres, arbustes et arbrisseaux appartenant au voisin et qui avancent sur votre propriété relève de sa responsabilité. Vous pouvez contraindre votre voisin à couper les branches de son arbre si elles avancent sur votre propriété, mais vous n'avez pas le droit de les couper vous-même (Article 673 du code civil). Pour obtenir gain de cause, il faut saisir le tribunal d'instance.
À savoir : si ce sont des racines, des ronces ou des brindilles qui empiètent sur votre propriété, vous pouvez librement les couper. La taille doit se faire à la limite de votre propriété.
Cueillette :
Plantations mitoyennes
Les produits des plantations mitoyennes (fruits, fleurs...) appartiennent pour moitié à chacun des copropriétaires. Leur cueillette doit être faite à frais communs quelle que soit sa cause :
• naturelle (les fruits tombent tout seuls),
• chute provoquée (par secousse par exemple),
• ou cueillette directe.
Plantations appartenant au voisin :
Vous n'avez pas le droit de cueillir les fruits et les fleurs d'un arbre du voisin qui débordent sur votre propriété.
En revanche, vous pouvez ramasser librement ceux qui tombent naturellement sur votre propriété.

Les plantations le long des voies publiques

Les plantations ne doivent pas empiéter sur le domaine public routier pour ne pas empêcher de marcher sur un trottoir ou pour ne pas constituer un danger pour la circulation routière. Si tel est le cas, le maire peut vous contraindre à élaguer vos arbres en vous adressant une injonction de la faire. L’article L2212-2-2 du Code Générale des Collectivités territoriales(CGCT) prévoit qu’en cas de mise en demeure sans résultat, le maire peut ordonner les travaux d’élagage, les frais afférents à ces opérations seront alors à la charge des propriétaires négligents. Un riverain qui planterait ou laisserait croitre des haies ou des arbres à moins de 2 mètres de la route sans autorisation s’expose également à une amende de 1500€ (article R.116-2 du Code de la Voirie routière).

Les chardons

Pour rappel : tout propriétaire ou usager de parcelles de terrain doit procéder à la destruction des chardons sur l’ensemble du département des Deux-Sèvres (arrêté du 5 juillet 2002). Ce nettoyage doit se faire durant le printemps été et au plus tard avant la floraison. En cas de non-respect de la législation, la destruction sera opérée par une entreprise spécialisée et la facture sera adressée à l’exploitant ou au propriétaire

Un projet, un conseil, une subvention ?

Vous voulez investir dans un projet lié à l’environnement ou à l’habitat. Des conseils ou des aides peuvent vous être proposés. Ci-dessous, vous trouverez des liens qui permettent d’accéder à des sites où vous pourrez vous renseigner ou déposer vos projets (liste non exhaustive).
Plantation d’une haie : http://www.promhaies.net/lassociation/
Projet lié à l’habitation : conseils gratuits : https://www.adil79.org/ et http://www.caue79.fr/
Rénover l’habitat : http://www.anah.fr/
Rénovation énergétique de votre logement :
http://www.renovation-info-service.gouv.fr/accessibilite ,
http://www.renovation-info-service.gouv.fr/vos-aides-financieres ,
https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/le-credit-dimpot-transition-energetique
Eco-prêt à taux zéro : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19905
Maîtrise de l’énergie : http://www.ademe.fr/
Environnement et énergie, isolation et maîtrise de l’énergie (Économies d'énergie) : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/fiche/accompagnement-de-renovation-energetique-globale-performante-de-lhabitat-prive/
Dotation jeunes agriculteurs : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/fiche/dotation-jeunes-agriculteurs-dja/
Bonus écologique pour véhicule électrique : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34014
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Si vous souhaitez vous connecter plus rapidement sur ces sites, la liste avec les liens est sur le site de la commune : http://www.saint-aubin-le-cloud.fr/environnement.html

L'entretien des espaces verts. Les produits phytosanitaires

L'entretien des espaces verts et de la voirie est assuré par Nathalie, aidée à l'occasion par les autres employés communaux comme ils le font pour l'ensemble des autres tâches.

prairie fleurie
La commune préserve ses espaces fleuris

Les produits phytosanitaires

Pour épandre, les agents ont l'obligation de posséder un « certi-phyto » délivré après une formation. A Saint Aubin, deux employés le possèdent. Il est aussi obligatoire d'avoir un local fermé, aux normes, de tenir un registre des produits, de gérer les restes de cuve …Un plan d'épandage est établi chaque année avec détails sur les zones traitées et extension des zones non traitées.

Au-delà des obligations légales, les municipalités ont fait le choix de réduire l'utilisation des pesticides. Afin de diminuer les quantités de produits et d'être plus efficace, le traitement se fait au point par point. Un balayage de la voirie se fait si possible deux fois par an, ce qui supprime les plantules et évite de nouveaux traitements. Le volume de produits épandus est passé en dix ans de 140 litres à 30.

L'entretien des espaces verts évolue également avec la mise en place de tonte différenciée, fauche tardive, paillage ainsi que l'expérimentation de nouveaux matériels.

Quelques exemples de méthodes alternatives à l’utilisation des pesticides dans nos jardins

Les agents communaux font tout pour réduire leur usage de pesticides pour le bien de tous. Si chaque habitant en utilise sans précautions dans sa propriété (voire même sur les trottoirs), leurs efforts ont un impact très limité. Il existe de nombreuses astuces respectueuses de l’environnement et de la santé pour prendre soin de votre jardin et ainsi soutenir le personnel de votre commune.
En préventif, pour éviter l’apparition de mauvaises herbes ou de maladies :
•   sélectionner des plantes et des variétés adaptées au type de sol, à l’orientation de votre jardin et au climat ;
•   utiliser des paillages naturels et des plantes couvre-sol ;
•   utiliser des extraits de plantes (exemple : purin d’ortie) pour renforcer la résistance des plantes aux champignons ;
•   accueillir les insectes auxiliaires (coccinelles…) en plantant des haies fleuries par exemple ;
•   fleurir les pieds de mur pour éviter l’installation de plantes non désirées.
En curatif, dès l’apparition des mauvaises herbes ou de maladies : apportez un échantillon de la plante qui pose problème à votre jardinerie. On vous conseillera sur la conduite à tenir.
Par exemple, vous pouvez désherber :
•   à la main
•   mécaniquement : binette, sarcloir…;
•   à l’aide d’un désherbeur thermique
•   ou en déversant de l’eau bouillante (exemple : l’eau de cuisson des pâtes)

Le livret "Jardinons vert....naturellement" et ses fiches techniques (les auxiliaires du jardinier, le désherbage, les pucerons, les ravageurs, les maladies, les limaces, les pelouses, le paillage, le compost, l'eau, les fertilisants) proposent à toute personne qui possède un bout de terrain des méthodes pour l’entretenir sans utiliser de produits chimiques (pesticides, engrais de synthèse...). On les trouve sur le site Terre Saine à l'adresse suivante :

http://www.terresaine-poitou-charentes.fr/11-fiches-Jardinons-vert.html

Projets concernant les espaces publics pour 2017

Comme chaque année, voici les projets 2017, qui peuvent évoluer en fonction d’autres contraintes ou d’évolutions dans les choix :
-sur la place centrale : les arbres actuels n'ayant pas trouvé leur place et étant sujets aux maladies et champignons, il est prévu de les remplacer à l’automne. Côté place, par trois magnolias dans des fosses plus adaptées à leur taille et un espace engazonné propre à accueillir des bancs. Côté commerces, avec des fleurs et fonds de massif.
-secteur de la route d’Azay : mise en valeur du lavoir (à l’étude, aussi bien pour le bâtiment que pour l’environnement)
Curage du canal, puis taille pour reformer et retailler les bosquets et les arbres sur l’île.
Signalement de l’espace de pique-nique le long du canal.
-secteur du plan d’eau : installation d'un hôtel à insectes en relation avec le semis de plantes mellifères. Activité menée par la jardinière en relation avec les enseignants et les élèves.
-lotissement Poupotière : dans Poupotière II, installation de grands pots colorés pour réduire visuellement l’effet avenue de la rue de l'Aubépine.
Pour Poupotière III, plantation d’arbres sur la partie sud-ouest du chemin et entretien de la haie côté route de Pougne. Quelques plantations et mise en service du chemin.
-cimetière : mise en valeur du jardin du souvenir.
Actuellement, on étudie la mise en place d’un de logiciel « gestion du cimetière »

Projets concernant les espaces publics pour 2016

Cette rubrique a été beaucoup lue, appréciée et commentée en 2015. Pour 2016, il est prévu :

    sur la place centrale : reconfiguration des rangées d'arbres. Les arbres actuels n'ayant pas trouvé leur place et étant sujets aux maladies et champignons, il est prévu de les remplacer. Côté place, par des espèces de haut jet dans des fosses plus adaptées à leur taille et un espace engazonné propre à accueillir des bancs. Côté commerces, avec des espèces plus adaptées aux lieux.
    en bord de rivière route d'Azay : mise en valeur des lieux. Au niveau du pont, dégagement sur le Palais et l'île. Mise en lumière d'une espèce rare et remarquable dans nos régions, un séquoia. Réaménagement de la promenade le long du canal avec remplacement des acacias rabougris par des ormes et ajout de tables et bancs.
    au plan d'eau : poursuite des entretiens différenciés. Augmentation des surfaces de fauche tardive et de prairie fleurie avec plantes mellifères. Installation d'un hôtel à insectes. Plantation d'espèces locales (chênes, ormes).
    lotissement Poupotière : plantations. Dans Poupotière II, arbustes rue du Chèvrefeuille et réflexion à mener pour réduire visuellement la rue de l'Aubépine, pour Poupotière III, plantation de brise-vents et de fruitiers dans le chemin qui cerne le lotissement.
    cimetière : travaux. Réhabilitation des allées et restructurations dans les parties anciennes, mise en valeur du jardin du souvenir.
    entretien de la voirie : étude en cours pour balayage régulier.

Projets concernant les espaces publics pour 2015

Avant le pont en venant d'Azay, ouverture d'une fenêtre à gauche afin de dégager une vue sur le Palais et l'île.
    Impasse à droite de la rue des Ecoles en venant de l'EREA : création d'un îlot espace vert.
    Terrain à l'angle de la rue du Lac et de la rue de Bel-air : les peupliers qui commencent à dégrader la voirie seront arrachés. La parcelle sera ensemencée d'une prairie fleurie poursuivie d'une fauche tardive. D'autres arbres viendront compléter l'ensemble.
    Nouvelles zones non traitées : la loi fait obligation de ne plus épandre de pesticides dans les zones proches de l'eau et dans les lieux fréquentés par des enfants. A Saint Aubin ne sont donc plus traités depuis plusieurs années les écoles, le centre de loisirs des Buissonnets, l'enceinte du plan d'eau, le parc, le stade et le parking ... auxquels sont venus s'ajouter depuis l'année passée le terrain cité au paragraphe précédent et le terrain de camping. En 2015, seront expérimentés la rue Montplaisir et la rue du Lac.
    Dans le cimetière, deux difficultés sont à résoudre : comment réaliser un entretien de qualité en diminuant la quantité de produits épandus ? comment permettre la circulation de tous dans le cimetière, y compris celle des fauteuils roulants ? Est à l'étude la mise en place d'une allée-test.

Les choix faits par les élus peuvent quelquefois prêter à questions ou à débat. Soyez assurés qu’ils sont faits pour le bien-être et la santé de nos concitoyens. A l’occasion de nos rencontres ou en vous déplaçant, n’hésitez pas à vous informer sur nos options. Nathalie et les employés communaux ont déjà souvent l’occasion d’échanger sur ces pratiques et de nous informer des avis divers.

 

 

 

Les pesticides interdits dans les espaces verts en 2017 et les jardins en 2019

Sur le site du gouvernement (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-pesticides-interdits-dans-les,39463.html), on peut lire le texte suivant : « Le 22 juillet 2015, l’assemblée nationale a adopté la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries. […] Les produits de bio contrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique peuvent être utilisés. » Vous verrez donc encore en 2017 sur la commune des traitements ciblés avec de tels produits.
A titre d’information, on peut lire ensuite : « La commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel seront interdites à partir du 1er janvier 2019. Cette mesure concerne tout particulièrement les jardiniers amateurs. »


Fleurir les pieds de mur

Jusqu’à maintenant, les services de la commune désherbaient chimiquement l’espace public et plus particulièrement les trottoirs (principalement les jointures trottoirs-murs) dans un souci de « propreté ». Néanmoins, « un espace visuellement propre peut être écologiquement sale », et bien que préférables pour l’environnement et la santé, les techniques alternatives de désherbage n’arrivent pas encore de façon satisfaisante à éliminer les « indésirables ». Donc, pourquoi ne pas « planter plutôt que désherber » et « remplacer les herbes subies par des plantes choisies » ?
Les employés communaux vont cette année semer des graines en pied de mur le long du mur du cimetière, devant les Buissonnets et la chaufferie. Nous vous proposons de faire de même devant votre propriété. Des sachets de graines sont à votre disposition à la mairie. Il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes quantités de graines : pour optimiser le semis, mélangez le contenu d’un sachet avec du sable avant de semer ; ainsi les graines seront uniformément réparties et cela évite que les plus grosses prennent le pas sur les autres. Il n’est pas nécessaire d’avoir une bande de terre, une fissure entre mur et trottoir suffit. Ne pas enfouir après semis, et arrosage obligatoire.

Méthodes alternatives à l’utilisation des pesticides

Un adage populaire dit : « la nature n’aime pas le vide » : suivant ce principe, les plantes spontanées se développent essentiellement dans les zones laissées sans végétation. La solution pour éviter ceci est de toujours maintenir des végétaux sur le sol (engrais verts, prairie et fleurs sauvages, etc.).
En règle générale, le désherbage manuel et avec une binette reste toujours la meilleure solution ... L’idéal est de le réaliser souvent pour y passer moins de temps à chaque fois, limiter le temps disponible pour la multiplication des plantes et surtout ne pas leur laisser la possibilité de monter en graines.

Allées, terrasses, cours

Pour les allées, il existe des feutres géotextiles à placer sous les gravillons. Recouvert par ces petits cailloux, le feutre sera invisible et limitera très fortement le développement des plantes spontanées tout en laissant circuler l’eau et l’air.
Dans les endroits les moins fréquentés : bordures de cours, d’allées, etc., une solution peut être de cultiver des plantes choisies, esthétiques, demandant peu d’entretien et qui prendront la place des herbes spontanées.
Dans les endroits les plus fréquentés, le piétinement complété par un désherbage manuel limité suffit à empêcher le développement des plantes spontanées.
Sur les terrasses et toutes les surfaces synthétiques et imperméables le meilleur désherbant est... l’eau bouillante. Il suffit de récupérer l’eau de cuisson des légumes ou des pâtes et de la verser sur les plantes indésirables. Très vite elles bruniront et mourront : c’est très efficace et le seul risque pour la santé, c’est la brûlure !
Lorsque le site le permet, le développement des plantes spontanées peut être limité en le recouvrant de cartons épais, d’une bâche, de planches ou de tout autre matériau qui empêchera la lumière d’atteindre le sol : sans lumière les plantes ne peuvent pas vivre. Il suffit ensuite de retirer cette protection à la sortie de l’hiver, lorsque le jardin se prépare pour le printemps, d’enlever à la main les plantes qui auraient malgré tout réussi à s’implanter et le tour sera joué !

Potager, jardin ornemental

Pour toujours maintenir une couverture sur le sol, il est conseillé de réaliser un paillage au pied des plantations : il limitera le développement des plantes indésirables, nourrira le sol en se décomposant et maintiendra l’humidité.
A noter : les paillis de résineux ont une action acidifiante directement désherbante.
Ce rôle peut également être tenu par des plantes couvre-sol du type lamier panaché, pulmonaire ou consoude naine.
Dans les massifs ornementaux, des plantations imbriquées sont très esthétiques et laissent peu de place aux plantes indésirables.
Au potager, des engrais verts peuvent être cultivés entre deux cultures ou sur des zones non exploitées : ils couvriront le sol et l’enrichiront pour la culture suivante.
Sur des surfaces envahies de plantes vivaces, il est possible de pratiquer la culture de pommes de terre qui sera efficace si un sarclage régulier est effectué et que les racines sont extirpées lors du ramassage des légumes. Pour une véritable efficacité, il est conseillé de réaliser cette culture
2 à 3 années de suite. Pour ceux qui aiment les frites et la purée ça peut-être une bonne solution !

Pelouse

Le désherbage sélectif est un entretien non essentiel à la gestion de la pelouse... Pour les détails sur l’entretien écologique de la pelouse : voir la fiche intitulée « L’entretien de la pelouse ».

Extrait de : http://www.terresaine-poitou-charentes.fr/IMG/pdf/desherbage.pdf

« Les conseils de Nathalie, la « jardinière » de la commune »
fleurs saint aubin

En janvier-février, pensez à :

  • semis de fleurs de printemps (annuelles)
  • taille des arbustes persistants
  • plantation d'arbres en containers et racines nues

En mars-avril,

  • taille des rosiers
  • taille des arbustes à floraison estivale
  • taille des graminées
  • bêchage des massifs
  • commencer à sortir les géraniums (surveiller les gelées)
  • semis de gazon
  • repiquer les semis des annuelles
  • engrais, tontes, scarification

En mai-juin,

  • plantation des annuelles ainsi que des bulbes d'été
  • taille des arbustes à floraison printanière

En juillet-août,

  • semis des bisannuelles (pensées, giroflées, lunaires...)
  • fertiliser les potées fleuries
  • penser à effleurer pour permettre une nouvelle floraison

En septembre,

  • boutures de géraniums, rosiers, lauriers roses ...
  • rempoter les bisannuelles
  • refaire les gazons

En octobre,

  • plantation des bisannuelles
  • arrachage des annuelles
  • penser à fertiliser
  • plantation des vivaces

En novembre,

  • plantation des arbres et arbustes
  • taille haute des rosiers
  • taille des arbustes à floraison estivale
  • division des touffes de vivaces
  • réfléchir aux semis d’annuelles
  • tailler les haies
  • bêchage des massifs

En décembre,

  • élagage
Charte terre saine
charte terre saine saint aubin le cloud

En 2011, la commune de Saint Aubin le Cloud a adhéré à la Charte Régionale « Terre saine », dont le but est à participer à la réduction des pesticides et à la préservation d’un environnement sain en Poitou-Charentes.
Depuis plusieurs années, l'épandage de produits phytosanitaires a énormément diminué sur le domaine public de la commune. Après l'usage excessif du XXe siècle, réflexion, information et formation ont permis de constater que l'épandage à outrance de tels produits non seulement n'était pas sain mais de plus n'était pas efficace. A Saint Aubin, un traitement ciblé, un plan d'entretien bien élaboré, le tout couplé à un balayage plusieurs fois dans l'année ont permis de réduire les quantités de pesticides de façon très importante (150 litres épandus en l'an 2000 pour 30 litres en 2010).

En savoir plus : http://www.terresaine-poitou-charentes.fr/

Quelques gestes au quotidien ...

L'écologie, protection de la nature, développement durable et autres expressions qui deviennent courantes à nos oreilles, sont autant de mots, maux qui doivent nous interpeller.

Depuis les années 2000, il apparaît nécessaire à notre société une prise en compte de notre environnement et de sa protection. Cette dernière existait déjà par l'intermédiaire des associations de protection de la nature, mais cette prise en compte est plus largement partagée par plus de citoyens.

Alors que faire pour remédier à la pollution de notre environnement ? Ce changement de notre mode de vie devra se faire tous ensemble. Tout simplement pour que nos enfants ne se disent pas que nous n'avons pas pensé à eux en ne faisant rien.

Voici sur trois thèmes, quelques gestes au quotidien qui peuvent permettre à chacun d'avoir une action de préservation de notre environnement.

L'énergie

N’oublions pas : la moitié des consommations d’énergie et des émissions de CO2 est le fait des particuliers
Voici quelques conseils très simples pour économiser l’énergie entre 4 murs.

  • Eteindre la lumière en quittant une pièce
  • Limiter la température intérieure d’une habitation à 19°C et à 16°C dans les chambres
  • Chaque degré supplémentaire consomme 7% d’énergie en plus.
  • Eteindre les veilles des appareils électroménagers
    Les veilles additionnées, celles-ci peuvent consommer 400 kWh par an, soit 10% de la consommation électrique des ménages.
  • Utiliser un couvercle pour cuisiner
    Pour maintenir 1,5 litre d’eau en ébullition sans couvercle, il faut une puissance de 720 watts ; avec un couvercle, 190 watts suffisent.
  • Remplacer les ampoules conventionnelles par des lampes fluo compactes
    Elles consomment quatre à cinq fois moins et économisent donc près de 1000 kWh pendant leur durée de vie.
  • Sécher son linge à l’air libre ou dans un local bien ensoleillé
    Un sèche-linge consomme environ 500 kWh par an, soit 15% de la consommation électrique).
  • Préférer à l’achat les appareils électroménagers étiquetés dans la catégorie A : l’investissement est rapidement amorti par les économies d’énergie
  • Eviter la climatisation.
  • Utiliser un réfrigérateur dans des conditions normales (4°C)
    1 à 2 cm de glace crée une surconsommation de 30 % : penser à dégivrer votre freezer si votre appareil n’est pas équipé du dégivrage automatique.
    Ne mettez pas d’aliments chauds dans le réfrigérateur.
    Éviter d’accoler le réfrigérateur et le four.
  • Eviter pour le lave-linge les cycles à 90°C
    La consommation est multipliée par 3 par rapport à un cycle à 30°C
  • Utiliser pour le lave-vaisselle la touche éco ou le cycle à 50°C


A SAVOIR : Il existe de nombreuses subventions pour aider celui qui veut installer des appareils à énergie renouvelable chez lui tels que chauffe-eau solaire, panneau photovoltaïque...

L'eau

En France, 150 à 200 litres d’eau sont consommés chaque jour par chacun d’entre nous. Avec quelques gestes, on peut diminuer sensiblement sa consommation et bien sûr sa facture.

  • Un joint mal posé, une fuite dans un mur… Attention, cela peut représenter 20 % de la facture d’eau (Vérifier l’arrêt de son compteur la nuit en notant les numéros de celui-ci au coucher, puis au lever).
  • Une chasse d’eau 3-6 litres ou à double commande peut faire économiser 35 % d’eau.
  • Attention : une douche consomme 60 litres, et un bain 200 litres.
  • L’arrosage des plantes le matin ou le soir permet d’éviter l’évaporation prématurée de l’eau par rapport à un arrosage durant la journée en période estivale.
  • Un débit d’eau de 8 litres par minute et une pression de 3 bars suffisent. Vérifier les débits et pressions de robinetterie. Adapter un réducteur de débit (passage de 15 litres/mn à 8 litres/mn) : le réducteur sera remboursé par les économies qu’il vous fera réaliser en 7 heures de puisage d’eau.

L'eau

Pourquoi trier ?

Trier ses déchets, c'est limiter les quantités enfouies, donc les coûts. La redevance payée chaque année est calculée, en partie, en fonction des coûts générés par l’enfouissement des déchets non valorisables.
Le tri est un acte citoyen. Limiter les quantités enfouies, c'est participer activement à la protection de l’environnement et à la diminution des risques de pollution.

Comment trier à la déchetterie ?

Il suffit simplement chez soi, si possible, ou directement à la déchetterie, d’effectuer un premier tri des déchets en fonction de leur nature. On peut déposer ceux-ci dans la case adéquate, signalée par une pancarte. Le gardien est là aussi pour guider.

Le compostage

Le compostage est « un procédé biologique naturel qui s’effectue dans des conditions contrôlées et qui transforme la matière organique en un produit stable ressemblant à de l’humus et appelé « compost ».
Ce processus de dégradation de la matière organique s’effectue par des micro-organismes en présence d’air (oxygène) et d’humidité. Le compostage permet d’obtenir un amendement naturel directement utilisable, apprécié de tout temps par les jardiniers.
Le compostage peut se faire à grande échelle, sur une plate-forme, ou à domicile, en tas au fond du jardin ou à l’aide d’un bio-composteur.

Comment faire son propre compost ?

  • A l’aide d’un bio-composteur (400L). Il correspond aux besoins d’une maison avec très peu de jardin. Le SMC met à disposition 1 composteur bois par foyer.
  • En tas amélioré.
  • A l'aide d'un vermicomposteur. Il s'agit d'une technique de transformation des déchets organiques par la digestion des vers.

Si on ne peut pas ou ne veut pas composter à domicile, on peut aussi emporter ses déchets organiques en déchetterie.


Pour composter, mettre en mélange dans un tas ou dans un composteur tous les déchets de cuisine d’origine végétale :

  • Fruits et légumes et leurs épluchures
  • Restes de légumes et fruits crus ou cuits
  • Restes de pâtes, riz, purée
  • Marc de café (avec filtre)
  • Sachets de thé et infusettes
  • Serviettes en papier et essuie-tout
  • Déchets de jardin (fanes de légumes, feuilles mortes).

Pour des raisons d’hygiène, il est conseillé de ne jamais mettre de déchets d’origine animale (restes de viande et poisson).

Un produit naturel

On obtient ainsi un amendement organique naturel, idéal pour le jardin ou le potager, que l'on peut utiliser pour ses propres besoins de jardinage !

Pour des informations complémentaires, consulter le site du smc : http://www.smc79.fr/

Les déchets

Chaque jour, à la maison, au bureau, en faisant les courses comme du bricolage, chacun d’entre nous peut agir significativement pour réduire sa production de déchets.

  • Choisir les produits en détail, en vrac ou en "format famille"
  • Préférer les sacs réutilisables et les cabas ou paniers pour faire ses courses
  • Utiliser les produits jetables uniquement à bon escient
  • Limiter les impressions papier
  • Boire plutôt l'eau du robinet
  • Privilégier le bon conditionnement
  • Privilégier les produits avec moins d'emballage
  • Economiser les piles
  • Réutiliser ce qui peut l'être
  • Fabriquer son compost. Ainsi les déchets de cuisine sont transformés en un fertilisant naturel qui fera le bonheur des plantes… gratuitement (d'autant plus facile quand on habite à la campagne)
  • Opter pour les écorecharges
  • Choisir des produits avec des labels environnement

Pour de plus amples renseignements, consulter le site de l’Ademe (Agence Française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) http://www2.ademe.fr

Plantation de haies

Par l'intermédiaire du Pays de Gâtine, vous pouvez, en tant que particulier, bénéficier, selon certaines conditions d'intérêt paysager collectif et de démarche de qualité environnementale et paysagère, de subventions pour vos projets environnementaux à travers le Contrat Régional de Développement Durable (CRDD) 2007-2013.

Les dépenses éligibles (voir détail des conditions sur le site du Pays de Gâtine) sont l'étude technique préalable aux travaux de plantation, les achats de plants et de fournitures associées aux plants, et les travaux de plantation.

Les demandes sont examinées, une fois par an, en septembre.

http://www.gatine.org/ et Référentiel plantation des haies en Gatine

Liste des essences végétales indigènes à la région Poitou-Charentes

source: http://www.promhaies.net/

Arbres

Aulne glutineux
Châtaignier
Chêne chevelu
Chêne pédonculé
Chêne pubescent
Chêne sessile
Chêne vert
Cormier
Érable plane
Erable sycomore
Frêne commun
Hêtre des bois
Merisier des bois
Noyer commun
Orme champêtre
Peuplier blanc
Peuplier noir
Peuplier tremble
Saule blanc
Tilleul à grandes feuilles
Tilleul des bois

Intermédiaires

Alisier torminal
Bouleau pubescent
Bouleau verruqueux
Buis
Cerisier à grappes
Cerisier Sainte Lucie
Charme commun
Cognassier franc
Cytise
Erable champêtre
Erable de Montpellier
Houx - Ilex aquifolium
Néflier
Noisetier coudrier
Poirier à feuilles en cœur
Poirier commun
Pommier commun
Prunier myrobolan
Robinier faux acacia
Saule à oreillette
Saule à trois étamines
Saule cassant
Saule cendré
Saule des vanniers
Saule marsault
Saule pourpre
Saule roux

Buissons

Ajonc d’Europe
Amélanchier
Aubépine épineuse
Aubépine monogyne
Bourdaine
Camerisier à balais
Cassis
Chèvrefeuille
chevrefeuille
Cornouiller mâle
Cornouiller sanguin
Eglantier
Fusain d’Europe
Genêt à balais
Genévrier commun
Groseiller rouge
Lierre
Nerprun purgatif
Prunellier
Sureau noir
Troène vulgaire
Viorne lantane
Viorne obier

 

ECOPHYTO 2018

Pour consulter toutes les informations sur l'utilisation des produits phytos dans votre commune vous pouvez télécharger la plaquette du gouvernement.

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charte terre saine saint aubin le cloud
La lutte contre le frelon asiatique

Le frelon asiatique est le sujet de nombreuses inquiétudes, entre autres sur la biodiversité. En effet, il s'attaque aux insectes et menace particulièrement la survie des ruches et des abeilles. Il s'attaque aux abeilles dont il se nourrit. Une dizaine d’individus peut détruire une ruche entière.

Afin de lutter contre ces prédateurs, la commune de Saint Aubin le Cloud s'est engagée contre ce fléau en favorisant la lutte contre cet insecte.

Comment agir ?

L'urgence est de piéger les fondatrices qui reprennent leur activité en février-mars. En effet, de février à avril, elles ébauchent un nouveau nid et soignent les premières larves pour que la colonie se développe. C'est donc le moment de les piéger pour éviter leur prolifération. Une colonie peut compter jusqu'à 15 000 individus.

Lutte contre les organismes nuisibles

Nouveau : cette année, le conseil municipal a décidé d’étendre son adhésion à la FDGDON (Fédération Départementale de Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) afin d’offrir aux habitants des prestations supplémentaires, en particulier en ce qui concerne la destruction de nids de frelons asiatiques, la lutte contre les taupes et les chenilles processionnaires ainsi que les rongeurs nuisibles et les corvidés. Ces prestations de la FDGDON sont payantes mais à tarif spécial adhérent pour les habitants de la commune. Se renseigner en mairie.

 

 

Comment fabriquer un piège ?

Sur internet, plusieurs sites vous indiquent des modes d'emploi. Entre autres, vous pouvez consulter http://www.youtube.com/watch?v=HwkbMxRVfqE

Les appâts
Les meilleurs appâts sont réalisés à base d'un cocktail de :
- bière (½ canette) : la bière attire les frelons mais repousse opportunément les abeilles,
- un peu de vin blanc,
- un peu de sirop pour parfumer (framboise, cassis ...).

 

Comment reconnaître le frelon asiatique ?

 

Long de 20 à 25 millimètres pour les ouvrières, jusqu'à 30 mm pour les reines, Vespa velutina est un peu plus petit que son cousin d'Europe de l'Ouest. Les reines frelons sont impressionnantes, d'autant qu'elles volent en faisant beaucoup de bruit. Pour autant, l'animal est assez timide.
On le reconnaît aussi à son thorax entièrement brun noir velouté et à ses segments abdominaux bruns, bordés d'une fine bande jaune orangé. Seul le 4e segment de l'abdomen est presque entièrement jaune orangé. Les pattes brunes, sont jaunes à l'extrémité. La tête est noire et la face jaune orangé. Cette espèce exotique est impossible à confondre avec la seule espèce de frelon vivant auparavant en France, le frelon d'Europe, Vespa crabo, qui a le corps taché de roux, de noir et de jaune et l'abdomen jaune rayé de noir.

 

Lutte contre les organismes nuisibles

Lutte contre les organismes nuisibles

Nouveau : cette année, le conseil municipal a décidé d’étendre son adhésion à la FDGDON (Fédération Départementale de Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) afin d’offrir aux habitants des prestations supplémentaires, en particulier en ce qui concerne la destruction de nids de frelons asiatiques, la lutte contre les taupes et les chenilles processionnaires ainsi que les rongeurs nuisibles et les corvidés. Ces prestations de la FDGDON sont payantes mais à tarif spécial adhérent pour les habitants de la commune. Se renseigner en mairie.

 

La loutre dans le Palais

Espèce emblématique, la Loutre est de retour dans les rivières deux-sévriennes. Seuls de rares chanceux ont pu apercevoir cet animal très discret dont la présence se remarque à de légers indices : empreintes et épreintes.

Sous l’impulsion des acteurs du « Plan Loire Grandeur Nature », et en particulier du groupe « Mammifères du bassin de la Loire » porté par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, un réseau a pris forme en 2009 avec pour objectif de réaliser un état des lieux et de faire découvrir cet animal au plus grand nombre.

Bassin versant du Thouet

Les prospections successives ont permis de connaitre le statut de la Loutre sur ce cours d’eau. La Loutre est présente sur l’ensemble du Thouet de l’amont de Secondigny jusqu’à sa confluence avec la Loire. Elle est également installée sur une bonne partie de ses affluents (La Viette, le Palais, le Gerson, le ruisseau du Pont du Buret, le Cébron (partie aval), la Taconnière, le Thouaret, L’Argenton et la Losse).

 

Extrait d'une publication du SMVT : « Réseau loutre et castor des Deux-Sèvres : une aventure humaine »

Projet Parc naturel régional de Gâtine poitevine

Nouvelle étape pour la création du Parc naturel régional de Gâtine poitevine

Avis d’opportunité

Le 15 octobre 2019, la préfète de la Région Nouvelle-Aquitaine a rendu un avis favorable sur l’opportunité de créer un Parc naturel régional en Gâtine poitevine. Une très bonne nouvelle pour les élus et acteurs impliqués dans ce projet. L'avis d'opportunité, c’est l'équivalent du concours d'entrée. Une fois ce premier examen réussi, il reste quelques années d'études au territoire avant de prétendre au diplôme : le label PNR.

Retour sur cette première étape 

En 2016, la Région Nouvelle-Aquitaine officialisait le lancement de ce projet. De 2017 à 2018, ce sont près d'une centaine de personnes qui se sont mobilisées autour de ce projet en tant qu'élus, agriculteurs, responsables associatifs, chefs d'entreprises, techniciens de collectivité, services de l'Etat… Ensemble, ils se sont attachés à écrire un dossier prouvant l’intérêt de créer un Parc sur ce territoire.

Ce dossier, validé par le Pays de Gâtine, puis par la Région Nouvelle-Aquitaine, a servi de base à la visite de rapporteurs du Conseil National de la Protection de la Nature et de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France. Après l’audition d’une délégation du Pays de Gâtine, ces deux instances ont rendu leur avis sur le projet à Madame la préfète de Région.

La Charte du PNR

Un Parc naturel régional, c’est une Charte, un contrat entre l’ensemble des acteurs d’un territoire. La Charte est une feuille de route pour construire la Gâtine de demain. On y écrit la situation du territoire et l’objectif à atteindre en identifiant précisément les instructions pour y arriver. La Charte du Parc est valable 15 ans. Elle se décline ensuite en plans d’actions pluriannuels afin de répondre aux enjeux du territoire dans le cadre des missions attribuées aux PNR, à savoir la protection du patrimoine paysager et architectural, la participation à la qualité de la vie locale, l’encouragement des activités économiques et l’innovation.

La suite du projet

La prochaine étape sera donc consacrée à l’écriture du projet de Charte du Parc. Ce projet sera construit par le Pays de Gâtine, en collaboration avec les élus et les forces vives du territoire. Le projet de Charte a ensuite vocation à évoluer au fur et à mesure des différents examens des instances nationales et de l’enquête publique jusqu’à sa version finale. Celle-ci sera soumise aux élus : c’est l’adhésion des communes à la Charte qui dessinera le périmètre du futur Parc. La Région entérinera ensuite la position des communes et c’est le Premier ministre qui décernera le label PNR au territoire.

Objectif

L’objectif est d’aboutir à la version finale de la Charte et à la labellisation PNR lors du prochain mandat des élus municipaux pour que les élus qui auront travaillé sur ce projet puissent également se prononcer sur sa validation. Le Pays de Gâtine qui porte le projet de PNR laissera alors sa place au Syndicat Mixte du Parc.

Renseignements : Pays de Gâtine : 05 49 64 25 49 - pays-de-gatine@gatine.org

Plus d’informations sur le site du Pays de Gâtine, rubrique « Le projet de PNR » et sur la page Facebook « Projet de PNR de Gâtine poitevine ».